Horaires de dingue, diktat de la facturation et de l’excellence, concurrence exacerbée, difficultés à développer une clientèle, délais à rallonge pour s’associer ou s’installer, pression de certains associés qui acceptent n’importe quelle mission dans des timings souvent irréalistes. Harcèlement parfois, dû à des égos démesurés non contenus, peur de parler lorsque l’associé(e) fondateur(trice) est redouté(e) ou “borderline, comme bien souvent dans la profession” selon Thomas (ex-avocat reconverti). Non prise en compte du temps de recherche dans la facturation, absence de vie personnelle, disponibilité de tous les instants, astreinte exigée, stress pré-plaidoirie…
En France, le sujet reste tabou au sein de la profession. Aucune étude officielle n’a été établie à ce sujet. Pour un certain nombre de ces professionnels du droit, la souffrance au travail fait partie de l’apprentissage du métier. Pourtant, la forte demande d’un équilibre entre vie professionnelle et vie privée n’échappe pas à l’avocature. Faire carrière oui, mais plus à n’importe quelles conditions.
Dans cet article, Marina Bourgeois, Directrice du cabinet Oser Rêver Sa Carrière, nous livre une réalité méconnue de la majorité des Français. Edifiant !
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