Au delà des clichés que nous véhiculons sur nos amis helvétiques, le burn-out ou épuisement professionnel touche désormais tous les métiers et toutes les fonctions en Suisse. La faute à un monde qui semble devenu fou.
Selon une étude publiée en 2016 par Promotion Santé Suisse, un actif sur quatre est stressé au travail et se sent épuisé. Le stress coûterait déjà aux entreprises plus de 6 milliards de francs par an. La proportion de Suisses qui se sentent épuisés au travail se monte à environ 30% et est en constante augmentation.
En Suisse, l’épuisement professionnel ne figure pas en tant que tel dans les classifications médicales. Les personnes qui souffrent d’un burn-out consultent généralement leur médecin pour traiter certains symptômes, par exemple une fatigue chronique, des insomnies ou des douleurs physiques. Elles sont généralement mises en arrêt maladie pour dépression, alors que l’épuisement professionnel n’est pas considéré comme une pathologie mentale, mais plutôt comme une conséquence négative d’un stress chronique lié à l’activité professionnelle.
Pour Temps Présent, quatre Romands venus d’horizons différents (vendeuse en grand magasin, représentante médicale, enseignant,…) brisent le tabou et ont accepté de témoigner, pour éviter à d’autres de se brûler les ailes.
Leurs témoignages sont alors expliqués par les psychologues et des psychiatres.
Mais la science est aussi impliquée dans la connaissance du burn-out et ses effets néfastes sur le système cardiaques et nerveux. De nouveaux appareils sont développés pour analyser médicalement les effets sur le corps.
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