C’est un geste du pouce qui n’a pas de fin. Il vous rend addict parce que vous êtes incapable de dire si vous le répétez depuis cinq minutes ou depuis deux heures… C’est lui qui fait défiler les pages Facebook, Twitter, ou Instagram sur votre écran, sans aucune limite, comme si elles venaient d’un puits sans fond. C’est le scroll infini, en anglais infinite scroll (ou scrolling).
Son inventeur, Aza Raskin, n’avait pas imaginé l’impact de son “infinite scrolling” et le temps que cela ferait perdre à l’humanité.
Depuis que la crise du coronavirus est devenue le sujet dominant des médias, nous en avons probablement tous entendu parler et certains le pratiquent même : quel que soit le site que l’on consulte ou le lien sur lequel on clique, les informations concernant l’augmentation des cas, les nouvelles mutations (de plus en plus dangereuses) et autres catastrophes semblent être un puits sans fond de mauvaises nouvelles.
S’en détourner semble impossible et c’est ainsi que se forme un tourbillon allant au plus profond d’une psychose de mauvaises nouvelles. Ce phénomène a un nom : le doomscrolling.
Cet article de ELLE fait le point sur ce phénomène qui a explosé durant la crise du Covid et qui n’a pas faibli depuis.
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