Restructuration. Voici un terme que l’on entend de plus en plus depuis des mois.

Pour beaucoup, il rime avec “suppression” de poste ou d’emploi. On licencie, on reclasse, on déclasse. Et si on pense immédiatement, et à juste titre, aux employés qui vont en faire les frais, il ne faut pas oublier l’impact psychologique important de cette période de très forte incertitude sur ceux qui restent : les “survivants”.

Il y a eu le Quiet Quitting, ce phénomène mondial de démissions massives qui désorganise profondément les entreprises et les économies. Il y a eu le Quiet Firing qui consiste à créer des conditions de travail difficiles pour pousser un employé considéré comme sous-performant à démissionner. Un nouveau phénomène fait maintenant son apparition dans le monde du travail : le Quiet Cutting.

Cette pratique a pour but d’éviter le licenciement d’une personne en la changeant de poste au sein de l’entreprise. Mais cette pratique qui pourrait sembler bienveillante de prime abord semble avoir un effet psychologique néfaste.

Dans cet article fort intéressant, les journalistes de la RTBF documentent cette pratique et font un constat plutôt alarmant des “effets secondaires” que subissent les employés survivants.