Souvent élevés au rang de stars, parfois adorés comme des demi-dieux, les athlètes de haut niveau, à qui l’ont demande d’être au top à chaque compétition, portant sur leurs épaules le poids d’un pays et d’un peuple qui les admire, n’en reste pas moins des humains, hommes et femmes, avec leur vulnérabilité, leurs angoisses et le devoir de sans cesse se remettre en question.

Michael Phelps, Simone Biles, Naomi Osaka et en France Teddy Riner, Camille Lacourt, Martin Fourcade, Clémence Beretta, Valentin Porte, Perrine Lafont, Adil Rami…et les nombreux anonymes ont, à un moment donné, été confrontés à ce que certains appellent avec pudeur : un “passage à vide“

Pourtant, les coaches et psychologues ont fait leur entrée dans les vestiaires il y a quelques années déjà. Mais il n’existe à ce jour aucune politique globale de préservation de la santé mentale des athlètes. Beaucoup font ce qu’ils peuvent, frôlant souvent le burn-out, voire la dépression et parfois le pire.

Le journal 20 minutes revient sur un sujet, encore tabou dans le monde du sport mais qui revient sur le devant de la scène avec le début imminent des Jeux Olympiques de Paris.